Les signes d'abréviations (solfège)

Répétition de fragments divers

Répétition de fragments inférieurs à la durée d'une mesure

Lorsqu'un fragment, dessin ou motif doit être répété, on peut remplacer chacune de ses répétitions par un double trait oblique.

  • Exemple :

Répétition de mesures entières

Lorsque le contenu d'une mesure doit être répété, on peut remplacer ce contenu par deux points placés de part et d'autre d'un trait oblique. Ce signe de répétition est parfois remplacé par le double trait oblique surmonté d'un nombre exprimant la quantité de mesures concernées par cette répétition.

  • Exemple :

 

Répétition de phrases entières

Les signes de reprise permettent la répétition de fragments plus ou moins longs — supérieurs à une mesure, et jusqu'à plusieurs phrases entières. On distingue le da capo, le renvoi et la barre de reprise.

Da capo

La locution italienne da capo, c'est-à-dire « depuis le début », abrégée en D.C., indique que le morceau doit être repris depuis le commencement.

  • Exemple :

 

Le da capo est souvent accompagné du terme italien Fine, c'est-à-dire la fin du morceau, qui indique la véritable terminaison du morceau, lorsqu'on joue celui-ci pour la deuxième fois. C'est souvent un point d'orgue — appelé plus précisément dans ce cas, « point d'arrêt » — qui indique l'ultime note d'un morceau. Certains éditeurs utilisent l'expression complète da capo al fine, abrégée en D.C. al fine, « du début jusqu'à la fin ».

  • Exemple :

 Renvoi (Dal Segno)

Lorsque le signe du renvoi est utilisé, celui-ci doit apparaître deux fois dans le courant du morceau : tout ce qui est compris entre les deux signes de renvoi doit être répété.

  • Exemple :

 À l'instar du da capo, le renvoi est souvent accompagné du terme italien Fine ou bien, d'un point d'arrêt.

  • Exemple :

 Barres de reprise

Deux barres de reprise — chaque barre de reprise est en fait une double barre de mesure précédée ou suivie de deux points — encadrent un fragment qui doit être exécuté deux fois — les deux points de chaque barre sont situés à l'intérieur du fragment concerné.

  • Exemple :
  • Si la première des deux barres de reprise correspond au début du morceau, on ne la note pas. Exemple :

 Lorsqu'un morceau contient à la fois des barres de reprise et un da capo — ou un renvoi —, il faut d'abord exécuter les barres de reprise, ensuite seulement le da capo — ou le renvoi. Par ailleurs, il est d'usage d'ignorer les barres de reprise après l'exécution d'un da capo ou d'un renvoi.

  • Exemple :

 Aménagements dans les répétitions de phrases

En cas de reprise, da capo ou renvoi, lorsque la fin des deux phrases identiques diffère, on utilise les expressions Prima volta et Seconda volta — c'est-à-dire, première fois et deuxième fois —, généralement abrégées en 1a et 2a, afin de soigneusement mettre en évidence les deux fragments distincts.

  • Exemple :

 Indication de la coda

La coda — en italien, la queue, la fin — est l'ultime fragment d'un morceau. Le signe indiquant le début de la coda est la combinaison d'un cercle et du signe +, souvent suivie du mot coda. Lorsque le compositeur ou la compositrice prend ainsi la peine de matérialiser le dernier fragment d'un morceau, c'est généralement afin d'éviter au lecteur ou à la lectrice de se perdre dans de trop nombreuses reprises, de trop nombreux renvois, etc.

  • Exemple :

 Arpegio

Un arpegio est un accord dont les notes doivent être attaquées l'une après l'autre. Un accord arpégé peut être indiqué par une ligne ondulée verticale. Sauf indication contraire, les notes de l'arpège doivent être attaquées du bas vers le haut.

  • Exemple :

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